4 septembre 1832 – Registre Municipal (RM) : Il est rappelé que les aubergistes, cafetiers, cabaretiers et logeurs domiciliés dans cette commune ou placés sur le champ de foire seront tenus pendant les nuits des 21 et 22 septembre de tenir une chandelle allumée dans une lanterne fermée ou un lampion qu’ils placeront à l’endroit le plus apparent de leurs maisons ou baraques.
Les courses d’essai pour la vente de chevaux, mulets, ânes sont interdites dans les rues de la commune ; elles ne pourront avoir lieu que sur le champ de foire où ils sont annuellement mis en vente.
11 juillet 1836 – RM : Blandy conteste vivement auprès du Préfet la demande de la Ville de Melun qui fixerait la foire de cette ville au 11 septembre alors qu’en septembre les habitants respectifs s’approvisionnent aux foires de Montlhéry et de Blandy à peu de jours d’intervalle rendant la foire de Melun tout-à-fait superflue.
25 septembre 1881 – L’Indépendant : La foire, qui s’étendait autrefois dans la plupart des rues du village et dans la plaine avoisinante, est concentrée aujourd’hui sur la place autour de l’ancien château.
21 septembre 1883 – Journal de Seine et Marne : Bien qu’ayant perdu comme toutes les autres de son importance, la Foire de Blandy attire encore chaque année un grand nombre de visiteurs de toutes les communes environnantes.
Il s’y fait un commerce important de bestiaux, de bimbeloterie, d’instruments aratoires. On y trouve des jeux de tous les genres. Le soir, cette fête se continue par des réjouissances publiques et un bal qui se prolonge habituellement jusqu’au matin.
13 septembre 1885 – Le Républicain de Seine et Marne : La foire annuelle de Saint-Mathieu est l’occasion d’un commerce important de bestiaux, denrées, ustensiles agricoles, friperie, etc. C’est aussi à Blandy qu’habituellement les vignerons du voisinage viennent s’approvisionner de hottes et de paniers pour les vendanges qui commencent quelques jours plus tard… Notons que sous les tentes des marchands de boissons, on boit du cidre doux à bon compte ; c’est une purgation anodine qui n’est pas sans charme.